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Le dernier Tango à Paris
16 août 2006

La nuit patiemment

De mes oscillations continues entre l'état éthéré et bien louche d'être superbement civilisé et à bord du progrès, bon père distingué et affable, et l'autre, le sauvage virevoltant et fracassant comme un énorme éclat de rire à la face tragique du monde compromis, il n'y a évidemment rien à choisir. Je serai une sythèse parfaite, ou plus sérieusement un essai de synthèse parfaite et pas grand chose d'autre.

En lettres ou au cinéma, la deuxième pièce est infiniment plus prometteuse (il n'y a pas de bonne littérature avec de bons sentiments, etc.). Problème. Je me rends compte que mes pulsions dépendent aussi de ça, de cette espèce de mouvement de ce que j'appellerai mon antenne du mauvais sentiment. De ce préalable à la littérature donc. Et c'est pas que des prétextes.

Ce soir en rentrant d'un dîner je me suis arreté devant quelques batiments du 17ème siècle. L'air était apaisé, les flaques encore nettes, les rues neuves pleines de jouvences. Puis je me suis figé quelques minutes devant une batisse remarquablement éclairée et propice à tous mes rêves de chanteur Rock que je serai un jour.
- Regarde mec, je me vois bien investir les lieux.
- Ah.
- Non?
- Si. Viens, on avance.
Mais si attends, regarde. Un peu d'imagination bordel. Ecoute, tu entends Mozart? Ha, tu vois.
Eh bien, je serais accompagné tous les soirs d'une créature toujours plus belle, et je claquerais du talon tel le Kaiser de je ne sais quelle contrée inabordable. Je porterais des étoffes rares et des bottes méphistophéliques.
Et tu sais quoi? je mettrais aussi une cubaine à l'entrée. Cette mulâtresse serait d'un genre des moins recommendables. Chevelure crépue et sale, jupe à ras du bonbon et bas filés. Elle traînerait un sac qui l'aura pas quittée depuis les trottoirs de La Havane et fumerait le cigare avec une vulgarité consommée de péripatéticienne finissante mais patentée.
Tous les soirs elle attendrait mon passage et m'alpaguerait de la seule phrase de français qu'elle connaît:
Dis beau blond, tu montes?,
etc.
- T'es vraiment un malade.
- Bon. Je crois mon ami que tu ne comprends rien.

Petite pause en ma bonne ville de Paris. Je repars samedi. Vais essayer de distiller quelques billets vite faits bien faits d'ici là. Et vous les vacances, c'est comment?

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Commentaires
N
On remarque bien les dégats de l'absence d'humour sur les vies toutes vides des corps vides.
P
sérieux, comment se fait-il que personne n'inonde ma boîte mail de liens vers des sites pornos, serais-je à ce point si méprisable ? faut croire...
A
Cassandre, rassure-moi, n'avais-tu pas compris, toi, qu'à défaut de porter des bottes en caoutchouc, je chaussais parfois des bottes à lacets ? <br /> Aux dentelles, Cassandre, et bon retour en terre des Princes voleurs et vagabonds . See you soon
A
Ce n'est pas l'odeur pestilentielle de ce que l'on peut lire parfois qui m'inspire mais vous m'accorderez un bref rappel:<br /> <br /> Sont interdits de manière générale l’apologie des crimes contre l’humanité commis par les puissances de l'Axe, l’incitation à la haine raciale ainsi que la pornographie enfantine. Tout blogueur a une obligation de surveillance de son site et doit rapporter promptement aux autorités compétentes de telles activités sur son site qui lui seraient signalées. Sanction : un an de prison, 75.000 euros d'amende (article I, 7°, dernier alinéa de la LCEN, article 24 de la loi du 29 juillet 1881). Pensez donc absolument à fermer tous les commentaires et trackbacks quand vous abandonnez un blog mais le laissez en ligne.<br /> <br /> Au delà de cette obligation de surveillance, les écrits du blogueur lui même ou des commentaires peuvent lui attirer des ennuis.<br /> <br /> Outre les faits déjà cités, sont prohibés la provocation à commettre des crimes ou des délits. Si appeler au meurtre de telle personne ne viendrait pas à l'esprit de mes lecteurs, j'en suis persuadé, pensons aux appels à la détérioration lancé par les anti-pubs dans un site hébergé par la société OUVATON.<br /> <br /> Sanction : si la provocation est suivie d'effet, vous êtes complice du crime ou délit et passible des mêmes peines. Si la provocation n'est pas suivie d'effet, vous encourez 5 ans de prison et 45.000 euros d'amende si l'infraction à laquelle vous avez provoqué figure dans la liste de l'alinéa 1 de l'article 24 de la loi du 29 juillet 1881 (meurtres, viols et agressions sexuelles, vols, extorsions, destructions, dégradations et détériorations volontaires dangereuses pour les personnes, crimes et délits portant atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation prévus par le titre Ier du livre IV du code pénal).<br /> <br /> Bon, jusque là, rien de préoccupant, je pense qu'on peut trouver des idées de billet où il ne s'agira pas de nier la Shoah ou appeler au meurtre.<br /> <br /> Injure, diffamation <br /> Les faits les plus souvents invoqués sont l'injure et la diffamation, définis par l'article 29 de la loi du 29 juillet 1881.<br /> <br /> Ce dernier point est délicat, les pauvres d'esprit qui ne savent qu'injurier et diffamer s'inventent tant d'ennemis, se sentent persécutés et n'auront cure de dénoncer, accuser, numéroter, nommer...se venger en douce en inondant vos email de liens sur des sites pornos (et oui!)...que sais-je ..alors qu'ils n'ont été, bien souvent, qu'abandonnés comme le vieil os aux chiens !<br /> <br /> Aussi, permettez-moi de féliciter ceux qui ont enfin trouvé la voix du succés et de la paix, fut-elle wilkipedestre!
P
Moi, je suis d'accord avec Sînziana.
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