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Le dernier Tango à Paris
12 janvier 2007

E la Nave(ts) va

Des merdes et des navets, y'en a un paquet. C'est d'ailleurs la règle générale: arts, journées de ligue 1, hommes politiques, spots publicitaires, cantines d'entreprise, programmes de télé, la médiocrité truste les meilleures places.
Le reste, s'il y'en a, vient ensuite; dans le fond, du genre voyou discret et près du bar, les yeux plissés et l'immobilité pour tromper l'ennemi. Pas longtemps d'ailleurs, votre héros s'éternise rarement.

Revenons quand même au cinéma pour dire que...
Tristram Shandy aurait dû rester le livre iconoclaste qu'on ne finit jamais, et pas venir se commettre dans l'insignifiante comédie british inaboutie
...Hors de prix fera largement rire votre voisine obèse aux cheveux gras qui sent le hareng hiver comme été, mais pas vous...
s'appeler Bourdieu peut vous donner des idées intéressantes mais ne vous garantit pas pour autant de faire un bon film sur les amitiés maléfiques
... Shortbus commence par une auto-fellation et le reste du film est à l'avenant, c'est-à-dire grotesque...
Scoop est une énième variation allenienne sans întéret, aucun, si ce n'est les nibs de Scarlett (et même ça il nous a déjà fait le coup)...
Babel est une longue indigestion de 3 heures filmée sur le mode vidéo-clip et soleils couchants éternels, avec mention spéciale pour la séquence japon. Séquence dont je ne devine pas ce qu'elle veut signifier hormis l'importance économique des ados nippons (et attardés) pour un producteur lucide quant aux qualités intrinsèques de son film.

A suivre: Le top 3 des merdes. Patience.

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Commentaires
A
(tiens! surlignage?)
A
*garde tes navets, moi je ne vais même pas voir ça! Je garde baudelaire*
C
*chui d'aaccord*
C
Et ces résolutions de bonne année, aa, mmmh ?<br /> <br /> Je vous aassure qu'un peu moins d'aapparat vous sierait mieux au teint, bien mieux.
A
La sottise, l'erreur, le péché, la lésine,<br /> Occupent nos esprits et travaillent nos corps,<br /> Et nous alimentons nos aimables remords,<br /> Comme les mendiants nourrissent leur vermine.<br /> (...)<br /> Croyant par de vils pleurs laver toutes nos taches<br /> (...)<br /> Ainsi qu'un débauché pauvre qui baise et mange<br /> Le sein matyrisé d'une antique catin,<br /> Nous volons au passage un plaisir clandestin<br /> Que nous pressons bien fort comme une vieille orange (...).<br /> <br /> * Ah, Charles ! Mon doux, mon tout, <br /> sentirais-tu passer<br /> le vent de l'aile de .. ? *
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