Le baiser du printemps
J'ai eu la tête pleine de vous aujourd'hui.
Les cotons du printemps
sans doute, voltigeant sur les berges déroulées de Paname; ces cotons qui au final auront mis au grand air
les jeunes accortes et les piquantes folâtres.
Peu de choses.
C'était à chaque fois vous que je trouvais dans chaque épi de charme aperçu, dans chaque pli molaire des robes à fleurs, légères, légères...
Des pensées de vos ardeurs ingénues et rosissantes je me suis nourri à l'envie, sans compter ni les minutes ni les froides amertumes de vos éloignements.
Et puis, l'inspiration battante, je suis allé trouver dans la brise du jour certains de vos sels subtils,
Et là-bas près d'un anneau, j'ai plissé et dispersé mes yeux dans les dessins de quelques nuages innocents et amusés.