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Le dernier Tango à Paris
24 novembre 2005

Les banques - Deuxième partie

La laideur. Partout infiltrée. Le pognon qui dégouline avec persistance dans tous les interstices malins. Des riches en fric de plus en plus riches mais pas plus de riches. La misère, des continents de civilisations en haillons parquées aux portes de l'apparat et du chic.
Cette laideur qui ne concerne pas que les batraciens baveux, elle est distillée partout.
Du bout de mes orteils aux sommets des pyramides des cynismes. Inscrite, agrippée, incrustée comme de la crasse.
Elle est belle notre histoire. Des belles marques, Mercedes, Renault, Dassault, des belles vitrines qui puent littéralement la collaboration, le nazisme, la mort.
Fission de l'atome, esclavage, tapis perçants de bombes, camps, expérimentations des laboratoires pharmaceutiques, ce que l'on dépose dans nos assiettes; les plus avancées des organisations n'ont été permises que par ça.
On sait tout pourtant. Que Merrill Lynch, Enron, Credit Suisse First Boston, Goldman Sachs, financent à bout de bras les programmes des Bush dont le compteur de confiscation et de saccages de vies n'a jamais été activé V. Charles Lewis, The buying of the president 2004,
Perennial, New York, 2004, 507 pages, 14,95 euros.
Et on sait aussi mais moins. Les banques françaises et la collaboration, le colonialisme, l'afrique, la chimie, le nucléaire.
Et ça n'empêche personne d'aller déposer ses fonds chez ces connards chaque fin de mois, de la même manière, le coeur léger et le ventre déjà anticipant sur les spectacles auxquelles il va inviter sa ou ses poules.
Quelle merde.
Les tueurs économiques ne sont pas les derniers; et ils sont peut-être ce que nous protégons le mieux.
Je lisais l'un d'eux, John Perkins, racontant comment faire son beurre en déhabillant les damnés, comment asphyxier des grappes entières et leur descendance sous le poids des devises. De cet argent que confie chacun de nous au système.
Assassinats politiques, chantages, corruption, renversements, sexe, pouvoir, argent. Pharaon existe toujours et c'est mieux géré. Pharaon c'est la finance. Pharaon c'est notre notre renoncement à reprendre le contrôle de nos vies.
Pharaon c'est nous.
Pharaon, et vous pouvez continuer à détourner les yeux.

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Commentaires
B
On en reparlera un jour si tu veux, de ton expérience de la vie.
T
et bien je ne suis pas pres de passer chez afflelou, c'est sûr. Notre société, notre liberté de choix, notre individualisme sont formidables.
B
Je crois que c'est un défaut de pensée que de considérer qu'une telle situation puisse plaire.<br /> Une myopie volontairement entretenue si tu préfères.
T
le problème est que si ma situation actuelle me plait : pourquoi voudrai je que les choses changent?
B
C'est pire dans les bois.<br /> <br /> Pour troncher de la connasse? Oui, pas mal.
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