Les pédés du Stade Français
Pour le 10 décembre prochain et à l'occasion de sa rencontre avec le club Anglais de Sale, le Stade Français veut frapper grand.
Et ça fait un moment qu'ils m'énervent ces connards, je ne vais citer ici que ce ridiculissime calendrier où ils se pavanent à poils comme des pédales qu'ils sont.
Pour cette rencontre de la Heineken Cup (pffuuu), ils vont installer pour la somme de 80 000 € une plateforme de 100m2 qui servira à acceuillir les girls du Moulin Rouge, appellées à lever la jambe droite, puis la jambe gauche, droite, gauche, droite, gauche. Et puis juste après, mais ça n'a rien à voir, une chorale d'enfants viendra interprèter des chants de noël devant 40 000 spectateurs que j'imagine éberlués, Peeetit papaaaa noeeeeeel, quand tu descendraaaas.
On imagine l'ambiance.
Il fut quand même un temps ou j'allais au stade pour voir deux équipes jouer. J'avais mon casse-croute, des copains et mon unique passion pour motif, tout comme la majorité des personnes qui parsemaient les gradins. Lorsque le match était mauvais on râlait, on discutait de la composition des équipes, on échafaudait les plus hardis schémas tactiques pour la semaine d'après, les uns privilégiant les belles assurances défensives, les autres et moi-même rivalisant d'audaces offensives et ne parlant que de beau jeu et de manière. Dans les tribunes on hélait les joueurs par leur prénom et on se parlait: "Dis, c'est qui le 14..il est bon!", "Vous allez en prendre 2 en deuxième mi-temps, je te le dis", "Allez bonne chance, j'espère que vous resterez en première division", etc.
On ne se battait pas. C'était rare. Les hooligans c'était chez les fous, c'est-à-dire les anglais.
On ne pouvait pas se battre, on aurait raté l'essentiel du jeu.
C'était avant toute cette mascarade.